155 Gommentaire du titre de la presciption, deel 1 bl. 8 sprak het uit„Les droits sont éternels par eux-mêmes ils peuvent s aliéner par un fait volontaire de l'homme, mais non pas périr par le seul effet du temps". En met eenig recht scheen daarom de vraag gedaan te kunnen worden, die genoemde schrijver iets verder stelt„Puisque les droits sont perpétuels, puisque la propriété est sacrée et qu'on ne peut la perdre sans son propre fait, comment se fait-il qu'on arrive jusqu'a sanctionner le droit de celui, qui n'est entré en possession que par une véritable usurpation, et qui, s'apuyant sur une occupation vicieuse, pretend rompre le fil de ce qui est, de soi, toujours durable et inamissible?" Doch daar staat tegenover dat de behoefte om door een verjaringstermijn meerdere zekerheid omtrent den eigendom te verkrijgen, zich overal en van de vroegste tijden af heeft doen gelden. Hoor b. v. hoe Marcadé in diens Commentaire-Traité théorique et pratique de la prescription op bi. 4 zich uitdrukt: »On ne pouvait pas, quand un droit est resté non exercé pendant 50, 60, 100 années et plus, lui donner encore un effet en jetant partout la perturbation, et il fallait bien qu'après un temps assez long les positions les plus vicieuses finissent par devenir légitimes. On l'a compris dans tous les temps et dans tous les lieux, pour le droit international et le droit public aussi bien que pour le droit privé, et c'est précisément a cause de eet effet héroique et absolu, que la prescription a mérité d'être appelée: patrona generis humani." De geschiedenis bevestigt deze opvatting; reeds in de Romeinsche lex XII tabularum, dateerende van het jaar

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Tijdschrift voor Kadaster en Landmeetkunde (KenL) | 1886 | | pagina 163