245
si dense comme celle des Pays-Bas, afin d'éviter les désavantages d'un
travail séparé.
Cet esprit de coopération se voit également dans la vie corporativeil y a
des sociétés spéciales qui gèrent les intéréts d'un groupement, mais ces
sociétés sont réunies dans une association, la N.L.F. (Fédération des Géo-
mètres et Topographes néerlandais)celle-ci organise annuellement un
congrès scientifique et des réunions régionales, elle est l'éditrice du „Tijd
schrift voor Kadaster en Landmeetkunde" (Journal pour le développement
du Cadastre et de la Mensuration) et elle est membre de la F.I.G.
Surtout pendant la période sur laquelle ce rapport-ci s'étend, il était
évident qu'on tient beaucoup a la coopération, aussi dans la domaine tech
nique. Un nouveau Manuel des travaux techniques du Cadastre (H.T.W.)
a paru en 1956 pour remplacer celui de 1938. Cet ouvrage est apprécié beau
coup par tous les géomètres et topographes néerlandais. Le professeur Ir.
W. Baarda est l'auteur de la plus grande partie du Manuel. II a réussi trés
ingénieusement de faire servir ses investigations théoriques a la pratique
géométrique, de manière que ce Manuel, qui grandissait a un livre volumineux,
a obtenu une importance qui dépasse les exigences du Cadastre.
En introduisant la notion „précision relative des points" le professeur
Baarda arrive a justifier son système de détermination de points dans un
champ existant, de fa9on que dans son système la précision de la position
des points donnés est toujours mis en ligne de compte.
II donne grande attention la précision possible et désirable des mesurages
cette précision doit correspondre a celle de l'idéalisation des grandeurs phy
siques par des lignes et des points, et, quand il s'agit de données qui doivent
être élaborées graphiquement cette précision doit correspondre a celle de la
mise en carte. Par conséquence le choix de la méthode, de même que l'exé-
cution technique des différentes phases, ne sont plus arbitraires, mais, ils
se règlent toujours sur la précision relative qui est posée en principe, c.a.d.
sur le but et les circonstances locales.
Beaucoup d'importance est attaché dans ce Manuel a la vérification, selon
les méthodes de la statistique moderne, des résultats du mesurage et du calcul
ceci fait augmenter considérablement la valeur scientifique de cet ouvrage.
Un progrès dans la théorie des erreurs peut s'effectuer seulement, si cette
théorie s'allie a une conception claire du calcul des observations. Une con
tribution importante dans ce domaine est l'édition de (1) composée des
annotations laissées par le feu professeur J. M. Tienstra; ce livre est publié
par ses amis.
Les méthodes de transformation des coordinées ont été avancées par les
savantes investigations du professeur Baarda (2 et 3). Tous les services
topographiques et instituts géodésiques font remarquer un emploi progressif
d'instruments modernes. Non seulement les méthodes de mesurage indirecte
des longueurs (4 et 5) (acceptées e.a. par le Cadastre) sont étudiées, mais en
outre les possibilités du mesurage de longueurs par les méthodes électro-
optiques et électroniques sont examinées. Le géodimètre de Bergstrand est
utilisé depuis quelque temps par le Service Hydrographique de la Marine
néerlandaise.
On n'a pas construit aux Pays-Bas de nouveaux appareils pour la topo-
graphie et la géodésie, destinés a l'usage universel, dans la période sur la
quelle ce rapport-ci s'étend. Mais ce qui est digne de mention c'est le per-
fectionnement des méthodes et des instruments auxiliaires de l'astronomie
géodésique, atteint sous la direction du professeur R. Roelofs. On a construit
un oscillographe, le T.S.O., dans lequel le signal horaire de même que le
petit coup du chronomètre sont rendu visibles sur l'écran d'un tube du
rayon cathodique.
La coincidence s'effectue a l'aide d'un appareil retardateur électronique (6).
Également, le prisme solaire de Roelofs, bien connu, a été perfectionné (7).
D'autres applications de moyens modernes dans la géométrie topogra-
Liste de littérature après la traduction anglaise de ce rapport.